Charlie est un macaque magot d’environ 5 ans qui est arrivé sur le site de Tonga le 22 décembre 2010. Il était maintenu en captivité chez un particulier dans le département de l’Aube (10), dans des conditions sanitaires plus que déplorables. Il a été pris en charge par les fonctionnaires de l’O.N.C.F.S. de ce département avant d’être confié à nos soins.
Il est le soixante-seizième singe à rejoindre le site ! Quelques-uns d’entre eux ont eu la chance de trouver refuge dans des structures plus grandes grâce à l’association hollandaise A.A.P. dont il a déjà été question dans le blog.
Il se trouve actuellement dans le dispensaire. Il est en excellente santé et s’habitue en douceur à ses petits voisins. Il va passer un certain temps seul avant d’intégrer un groupe de singes de son espèce.
Charlie semble, pour des raisons que nous ignorons, mais qui pourraient être liées à cette peur qu’éprouvent les singes face au regard direct, dont il a été question dans un article précédent, présenter une peur bleue face aux appareils photo.
Charlie ne sait comment faire pour éviter le « regard » de l’objectif.
Rassurez-vous, son « supplice » n’aura duré que quelques instants, juste le temps de faire quelques clichés pour présenter notre nouveau venu aux visiteurs de notre blog.
Et voilà nos amis les patas, qui sont au nombre de deux et qui sont susceptibles de partir pour un parc situé en Belgique, sans précision de date ni de lieu.
« Ben, qu’est-ce que tu veux-toi, qu’est-ce que t’as à me regarder comme ça ?... »
Le second patas présente un comportement beaucoup plus nonchalant, faisant même mine de n’être nullement dérangé par la présence de ce « gros œil ».
« Bon, ben... puisque c’est comme-ça, même plus je te regarde !... »
Toujours égal à lui-même, il ignore complètement ce primate envahissant aux excroissances bizarres.
Et, pour finir : nos amis les vervets, qui sont également en passe de partir pour ce même parc en Belgique. Ils sont au nombre de trois et sont très difficiles à photographier en raison de la lumière, des vitres et de la vitesse à laquelle ils se déplacent sur les éléments de la structure.
« Ben, qu'est-ce qui se passe là-bas ? Xavier, c’est toi ? Apporte-nous quelque chose de bon à se mettre sous la dent ?... »
« Oh, là, là... encore du monde dans ce couloir, c’est bientôt pire qu’un hall de gare !... »